Quel parcours suivre pour devenir kiné en 2025 ?
Vous vous demandez comment devenir kiné en France en 2025 ? Quel bac faut-il choisir au lycée ? Quelles études et formations sont accessibles en France ou à l’étranger ? 👀 On vous dit tout sur le parcours à suivre pour bien vous orienter ! 🚀
Quel bac choisir au lycée pour devenir kiné en France ?
🎓 Pour devenir kiné en France, vous devrez obtenir le baccalauréat (Bac). En ce qui concerne le type de bac à privilégier au lycée, il n’y en a pas spécifiquement. Cependant, le baccalauréat général avec des spécialités en mathématiques, Physique-Chimie et SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) est à favoriser. Il vous fournira des bases solides en biologie et en sciences, qui sont utiles pour la formation en kinésithérapie.
✅ Le baccalauréat général permet également d’avoir plus de chance d’être accepté en PASS et L.AS (études supérieures, on vous les explique juste après). En effet, le taux d’acceptation en PASS et L.AS est bien plus élevé pour les bacheliers généraux que pour les bacs technologiques ou professionnels.
PS : si vous êtes en Bac ST2S ou en Bac pro commerce, il est tout de même envisageable de devenir kiné. Dans tous les cas, il vous faudra suivre la voie ci-dessous suite à l’obtention de votre baccalauréat.
Quelles études suivre après le bac pour devenir kiné ?
🧐 Pour devenir kiné une fois le baccalauréat obtenu, vous devrez rentrer dans l’une des 3 filières ci-dessous afin de réaliser une année préparatoire universitaire pré IFMK (Institut de formation en masso-kinésithérapie) !
Devenir kinésithérapeute implique plusieurs cycles. Après le bac, les étudiants passent par une année universitaire en PASS, LAS ou STAPS selon leur projet, pour candidater aux IFMK.
Voici les étapes pour devenir kiné en France :
Étape 1 : l’année préparatoire universitaire avec 3 filières au choix
- Le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) 👨⚕️ : le choix est à faire dans Parcours Sup. Il vous faudra choisir une majeure santé et une mineure dans une autre discipline (STAPS, droit…) ;
- La Licence avec Option Accès santé (LAS) 👩⚕️ : il s’agit d’une licence dans une autre discipline disponible en majeure (STAPS, droit, biologie…) avec une mineure en santé !
Les deux filières traditionnelles (PASS et LAS) remplacent l’ancienne première année de médecine.
✅ La sélection pour le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) ou la Licence avec Option Accès santé (LAS) se fait sur dossier ou après un oral. Si vous êtes admis, vous suivrez alors un an d’étude.
💡 À savoir : depuis 2023, il n’est plus possible de préparer un concours d’entrée en école de kiné via une école privée en France ! Il existe cependant des écoles privées en kinésithérapie dans d’autres pays qui ne nécessitent pas de concours d’entrée ou de sélection.
- La Licence Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) 🤾♀️ : si vous ne suivez pas l’une des deux filières dites « traditionnelles » PASS ou L.AS, vous avez alors une autre option : la licence STAPS ! Il s’agira d’une passerelle vers la kinésithérapie. Vous devrez faire une demande d’inscription au concours de kinésithérapie lors de votre inscription en licence STAPS. Renseignez-vous bien sur les sites des universités pour connaître la marche à suivre.
💡 À savoir : la sélection est également très rude en passerelle STAPS. Vous devrez faire partie des meilleurs à l’issue de la première année de STAPS pour intégrer une école de kiné !
Étape 2 : l’entrée à l’IFMK (Institut de formation en masso-kinésithérapie)
À la fin de cette année préparatoire universitaire, vous pourrez être intégré en première année d’école de kiné : un Institut de Formation en masso-kinésithérapie (IFMK). Mais à condition de :
- réussir cette première année préparatoire universitaire ;
- faire partie des meilleurs : la sélection se fait sur les notes aux examens écrits (partiels, avec éventuel contrôle continu).
💡 À savoir : Le nombre de places en IFMK est limité chaque année via un plafond régional d’admission défini par les ARS en concertation avec les universités. En 2022-2023 par exemple, 3 031 étudiants pouvaient rentrer dans un IFMK et le nombre de places va dépendre de la région.
Si vous faites partie des meilleurs, alors vous pourrez intégrer l’un des 51 IFMK de France !
Étape 3 : les 4 ans d’études en IFMK (Institut de formation en masso-kinésithérapie)
Les frais de scolarité en IFMK dépendent de l’école choisie (publique ou privée). Ils varient entre 170 € à 9 300 € par an ! Durant vos études en IFMK, vous alternerez entre cours à l’école et stages de plusieurs semaines en cabinet libéral, en centre de rééducation ou à l’hôpital. Vous devrez valider chaque année vos semestres afin de passer à l’année d’après. Puis à la fin, vous passerez votre diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute, en réalisant entre autres un mémoire en kinésithérapie !
Peut-on faire ses études à l’étranger pour devenir kiné en France ?
De plus en plus de Français décident de partir à l’étranger pour suivre des études de kiné. Donc oui, c’est tout à fait envisageable ! Vous pouvez faire vos études à l’étranger (en Espagne ou en Belgique par exemple) puis travailler comme kiné en France ! Pour en savoir plus sur ce sujet, nous vous invitons à lire ces articles : France, Espagne, Belgique : où faire ses études de kiné en 2025 ? et études de kiné en Espagne : témoignage de Laura, étudiante en 1ʳᵉ année.
Le saviez-vous ? Plus de 1 kiné sur 4 exerçant en France a été diplômé dans un autre pays !
Avantages et inconvénients d’étudier à l’étranger
Critères | Études de kiné en France | Études de kiné à l’étranger (Espagne, Belgique, etc.) |
Accès à la formation | Très sélectif : via PASS/LAS, places limitées. | Accès souvent plus facile, surtout en Espagne ou Belgique (mais peut devenir plus restreint selon les années). |
Coût des études | Public : frais universitaires faibles (environ 200–500 €/an). Privé : autour de 8 000 à 10 000 €/an. | Espagne/Belgique : généralement en écoles privées, avec des frais entre 7 000 et 12 000 €/an. |
Langue | Formation en français. | Cours dispensé dans la langue du pays d’accueil. Nécessité d’un bon niveau linguistique. |
Reconnaissance du diplôme | Directement reconnu pour exercer en France. | Nécessite une procédure d’équivalence (notamment l’attestation de conformité européenne), parfois longue et complexe. |
Niveau de formation théorique | Programmes très complets, conformes aux standards français et européens. | Globalement complets, mais les programmes peuvent varier selon les établissements. Certains pays sont plus tournés vers la théorie, d’autres vers la pratique. |
Expérience clinique | Beaucoup de stages en France dès la 2ᵉ année. | Moins de stages dans certains pays ou stages parfois plus tardifs. |
Vie étudiante et adaptation | Environnement familier, proche de sa famille. | Immersion dans une nouvelle culture, enrichissante, mais plus difficile au départ (logement, éloignement, barrière de la langue, isolement). |
Motivation personnelle | Sentiment de sécurité, d’intégration dans le système de santé français. | Valorisation de l’autonomie, ouverture d’esprit, capacité à s’adapter : des qualités souvent très recherchées. |
Retour en France | Insertion professionnelle facilitée. | Démarches administratives pour pouvoir exercer en France (équivalence, démarches ARS, etc.), plus ou moins décourageantes. |
Réputation | Très bien vu des employeurs français. | Moins bien considéré par certains recruteurs en France, surtout si le parcours est jugé « de facilité » (mais cela évolue positivement). |
Réseau professionnel | Création d’un réseau en France pendant les stages. | Réseau généralement étranger, donc à reconstruire à votre retour. |
Quel est le salaire moyen d’un kiné ?
Les débouchés sont vastes : du secteur hospitalier aux cabinets privés, en passant par l’exercice libéral et les soins à domicile. Cette profession allie gestes techniques et transmission d’informations médicales, le tout dans un cadre de soins de qualité.
Le salaire d’un kinésithérapeute en France dépend de plusieurs facteurs : s’il exerce en libéral ou en salarié, son expérience, sa localisation géographique, ou encore sa spécialisation. Voici une approximation des salaires moyens basée sur des données de 2025 :
- En début de carrière (salarié) : un kinésithérapeute débutant dans le secteur public peut s’attendre à un salaire brut mensuel d’environ 1 800 à 2 300 euros.
- En libéral : les revenus peuvent être très variables. En début de carrière, après paiement des charges, un kinésithérapeute peut gagner entre 2 500 et 4 500 euros nets par mois. Cependant, avec l’expérience et une patientèle établie, ce chiffre peut largement augmenter, certains kinésithérapeutes pouvant gagner plus de 6 000 euros nets par mois.
- Avec de l’expérience (salarié) : après plusieurs années, un kinésithérapeute salarié peut s’attendre à un salaire brut mensuel avoisinant les 3 000 euros ou plus, selon son lieu et mode d’exercice. En libéral, par exemple, les revenus dépendent aussi du nombre de patients vus, des tarifs pratiqués et des charges (loyer du cabinet, matériel, etc.).
Pour en savoir plus, découvrez notre article : Combien gagne un kinésithérapeute en 2025 ?
Voilà, vous savez tout sur les études pour devenir kiné en France en 2025 ! Et vous, quel cursus avez-vous choisi ? Que conseillerez-vous aux étudiants qui souhaitent devenir kinés ?
je souhaite faire une formation en kinesithérapeute